Un homme de race noire se plaint de profilage
Mis à jour le 28 juil. 2010, NELSON WYATT LA PRESSE CANADIENNE
Un homme de race noire conteste les actions du Service de police de Longueuil, qui l'aurait prétendument forcé de se ranger sur le bord d'une voie, supposément parce qu'il n'avait pas «l'air Québécois».
Joël Debellefeuille a déposé une plainte contre le service de police à la Commission des droits de la personne et au Commissaire à la déontologie policière du Québec. L'incident est survenu l'an dernier.
M. Debellefeuille a eu l'impression que les policiers de Longueuil étaient à la recherche de contrevenants lorsqu'ils ont intercepté sa BMW dernier cri, pendant une sortie familiale. Sa femme, sa belle-fille et deux autres amis de la famille, tous blancs, étaient aussi à bord.
M. Debellefeuille a finalement reçu une contravention pour des assurances expirées et pour avoir refusé de s'identifier.
C'est le rapport de police qui a choqué M. Debellefeuille. L'automobiliste y a eu accès au tribunal, où il s'était rendu pour contester sa contrevention.
L'un des agents y aurait inscrit que l'automobiliste avait été arrêté car il ne semblait pas être le propriétaire du véhicule et parce que son origine raciale ne correspondait pas à son nom québécois.
«Debellefeuille est un nom québécois et non d'une autre origine», aurait indiqué le rapport.
«Nous traitons tout le monde également», a commenté l'agent Dominic Arseneault, tout en reconnaissant que la ville de Longueuil n'avait pas de politiques concernant le profilage racial ou les relations avec les minorités ethniques.
M. Debellefeuille, gestionnaire pour une compagnie de transport de marchandises, a soutenu qu'il s'est senti insulté par les policiers et qu'ils ne pouvaient pas expliquer les raisons qui les poussaient à le faire s'immobiliser.
Selon sa version des faits, un officier voulait savoir s'il était légalement propriétaire du véhicule. L'autre affirmait avoir vu la femme de Debellefeuille jeter un mégot de cigarette par la fenêtre, même si personne ne fumait dans la voiture.
Le conducteur aurait alors refusé de remettre ses papiers d'identification directement aux agents à cause de leur impolitesse. Il aurait demandé de les remettre à un agent superviseur et l'aurait fait une fois que ce dernier était sur les lieux.
Mais Joël Debellefeuille s'est dit aussi déçu par la réaction du supérieur.
Il affirme que le superviseur lui aurait dit que conduire un véhicule au Québec était un privilège, et que lorsqu'un policier demande des documents d'identification, il est obligatoire de lui fournir.
Le superviseur aurait ajouté, selon M. Debellefeuille, qu'il l'aurait immédiatement envoyé en prison s'il avait été à la place de son collègue.
Selon Fo Niemi, directeur exécutif du Centre de recherche-action sur les relations raciales (CRARR) il n'est malheureusement pas rare que la police arrête des hommes noirs parce qu'ils se posent des questions sur leurs noms.
«Ce qui est particulier, c'est que l'officier de police l'ait noté dans son rapport», a-t-il précisé.
Le CRARR a aidé M. Debellefeuille à rédiger sa plainte à la Commission des droits de la personne et au Commissaire à la déontologie policière du Québec, pour défendre la position qu'il s'agissait de profilage racial, de pratiques policières discriminatoires et abusives, de comportement grossier et d'amende injuste.
Un homme de race noire conteste les actions du Service de police de Longueuil, qui l'aurait prétendument forcé de se ranger sur le bord d'une voie, supposément parce qu'il n'avait pas «l'air Québécois».
Joël Debellefeuille a déposé une plainte contre le service de police à la Commission des droits de la personne et au Commissaire à la déontologie policière du Québec. L'incident est survenu l'an dernier.
M. Debellefeuille a eu l'impression que les policiers de Longueuil étaient à la recherche de contrevenants lorsqu'ils ont intercepté sa BMW dernier cri, pendant une sortie familiale. Sa femme, sa belle-fille et deux autres amis de la famille, tous blancs, étaient aussi à bord.
M. Debellefeuille a finalement reçu une contravention pour des assurances expirées et pour avoir refusé de s'identifier.
C'est le rapport de police qui a choqué M. Debellefeuille. L'automobiliste y a eu accès au tribunal, où il s'était rendu pour contester sa contrevention.
L'un des agents y aurait inscrit que l'automobiliste avait été arrêté car il ne semblait pas être le propriétaire du véhicule et parce que son origine raciale ne correspondait pas à son nom québécois.
«Debellefeuille est un nom québécois et non d'une autre origine», aurait indiqué le rapport.
«Nous traitons tout le monde également», a commenté l'agent Dominic Arseneault, tout en reconnaissant que la ville de Longueuil n'avait pas de politiques concernant le profilage racial ou les relations avec les minorités ethniques.
M. Debellefeuille, gestionnaire pour une compagnie de transport de marchandises, a soutenu qu'il s'est senti insulté par les policiers et qu'ils ne pouvaient pas expliquer les raisons qui les poussaient à le faire s'immobiliser.
Selon sa version des faits, un officier voulait savoir s'il était légalement propriétaire du véhicule. L'autre affirmait avoir vu la femme de Debellefeuille jeter un mégot de cigarette par la fenêtre, même si personne ne fumait dans la voiture.
Le conducteur aurait alors refusé de remettre ses papiers d'identification directement aux agents à cause de leur impolitesse. Il aurait demandé de les remettre à un agent superviseur et l'aurait fait une fois que ce dernier était sur les lieux.
Mais Joël Debellefeuille s'est dit aussi déçu par la réaction du supérieur.
Il affirme que le superviseur lui aurait dit que conduire un véhicule au Québec était un privilège, et que lorsqu'un policier demande des documents d'identification, il est obligatoire de lui fournir.
Le superviseur aurait ajouté, selon M. Debellefeuille, qu'il l'aurait immédiatement envoyé en prison s'il avait été à la place de son collègue.
Selon Fo Niemi, directeur exécutif du Centre de recherche-action sur les relations raciales (CRARR) il n'est malheureusement pas rare que la police arrête des hommes noirs parce qu'ils se posent des questions sur leurs noms.
«Ce qui est particulier, c'est que l'officier de police l'ait noté dans son rapport», a-t-il précisé.
Le CRARR a aidé M. Debellefeuille à rédiger sa plainte à la Commission des droits de la personne et au Commissaire à la déontologie policière du Québec, pour défendre la position qu'il s'agissait de profilage racial, de pratiques policières discriminatoires et abusives, de comportement grossier et d'amende injuste.
Recent
The Red Coalition Inc. Files $1 Million Human Rights Complaint Against the Québec Government Over Discriminatory Impact of Bill 96
August 21st, 2024
Why has this N.D.G. social housing building been sitting vacant for 11 years?
August 6th, 2024
"Beyond the shadows" tackles Quebec racism
July 11th, 2024
Quebec parents demand $1.4-million from teacher, school board for stolen intellectual property
February 16th, 2024
Canadian art teacher accused of using ‘sweatshop of children’ after selling students’ work online
February 15th, 2024
Archive
2024
February
2023
January
March
2022
February
April
Quebec study exposes dramatic increase in police fundingNew initiative asks Montreal, Ottawa residents to film police interventionsA New Initiative is Asking MontrealMontrealers to have a say in hiring next police chief'We need to humanize the police': Que. police association aims to improve public image with new campaignSPVM investigation follows video appearing to show abuse by two Montreal police officersVideo shows Montreal police officer pushing homeless man into concrete block; SPVM investigating
May
June
2021
May
June
July
Advocacy groups and the Red Coalition petition the Minister of Public Safety Canada, requesting the enactment of a legislation to prohibit racial profiling by law enforcementThe Red Coalition Endorses STOPMTL.ca Offering Full Support For Its New Interactive Self-Reporting Map, For Police Stops in Montreal
August
The Red Coalition Condemns the Killing of 37-year-old Jean-René “Junior” Olivier a Black Resident of Repentigny, QuebecMunicipal election candidates announced for C.D.N.-N.D.G., Île-Bizard, Sud-OuestMarianna Naturals’ CEO, Co-Founder & Human Rights Advocate, Joel DeBellefeuille Vies For, City Councillor Seat in the CDN-NDG Loyola District of MontrealHow the killing of a Black man in Repentigny is fuelling calls to end racism in Quebec policing"Calling them out"
2020
September
November
December
Marianna Naturals Corp. Announces It Has Been Approved as A Walmart Marketplace SellerLandmark tribunal decision in profiling case paves the way for major police reform in QuebecMarianna Naturals Corp. Launches Beta-Version of their Skin Diagnostics Tool that uses Artificial-IntelligenceHindsight 2020: Outrage over systemic racism became undeniableFighting Systemic Racism- Most Fascinating 2020
2016
2013
2012
2011
Categories
no categories